Et si on essayait de se dégager du temps avec nous-mêmes cette semaine ?
Avant que vous ne fermiez définitivement cet article en signe de désapprobation, donnez-nous quelques minutes pour essayer de vous faire changer d’avis.
Pour beaucoup d’entre nous, la solitude a quelque chose d’angoissant — et c’est bien normal. D’une certaine manière, elle nous oblige à affronter nos émotions et nos doutes, ce qui est loin d’être confortable pour tout le monde.
La conséquence ? Entre passer une journée seul(e) et s’occuper l’esprit en multipliant les activités, le choix est souvent vite fait.
Et si on changeait un peu nos perceptions ?
Non pas que l’on souhaite vous encourager à vous isoler de tout contact humain pour les trente prochaines années, mais votre bien-être et votre santé mentale pourraient malgré tout bénéficier de quelques moments en tête à tête avec vous-même.
Tout d’abord, passer plus de temps seul(e), c’est laisser plus de place au self-care, à la créativité et au calme, trois aspects que l’abondance de contact social peut avoir tendance à étouffer.
Vous vous rappelez la dernière fois que vous avez ouvert un livre ou que vous avez créé quelque chose de vos mains ? Non ? À vrai dire nous non plus, et on aimerait bien y remédier dès aujourd’hui.
En plus de permettre de prendre plus de temps pour soi, les moments dénués de contact social sont d’extraordinaires opportunités pour apprendre à se connaître.
Au lieu de redouter nos ressentis comme la peste, tentons de leur accorder un peu d’attention et de les considérer tels qu’ils sont réellement : des messages que notre système tout entier s’acharne à nous faire passer à travers nos pensées et nos sensations corporelles.
“Ignorer nos émotions peut être tentant, mais cela ne réglera pas tous nos problèmes. Si elles existent, c’est pour nous informer sur nos besoins à satisfaire et nous aider à tirer des enseignements d’une situation. C’est donc justement en les écoutant et en se connectant aux sensations dans son corps que l’on parvient à surmonter ses problèmes.”
Aurélie Mora, psychologue référente chez moka.care.
Passer du temps seul(e) avec soi-même, c’est donc vivre ses émotions pleinement et éviter qu’elles ne surgissent à d’autres moments moins appropriés. C’est faire face à ses propres questionnements et prendre le temps d’y répondre pas à pas. C’est se livrer à l’introspection pour faire le point sur qui l’on est, qui l’on voudrait être ou ne pas être.
Plus facile à dire qu’à faire, nous direz-vous ? Voilà quelques conseils pratiques (et faciles à appliquer, c’est promis) pour vous entraîner à rapprivoiser votre solitude sereinement :
Petit à petit, à force d’appliquer ces quelques conseils, vous finirez par vous approprier votre relation à vous-même et à vos ressentis. Et qui sait, vous vous rendrez peut-être compte que loin d’être votre ennemie, la solitude — bien dosée — pourrait au contraire devenir l’alliée de votre santé mentale ?